Bonjour,
Je me pose des questions sur les accords qui pourraient être conclus entre un particulier et une entreprise.
- Il y a t il une réglementation prévue pour éviter un reversement abusif du guzi ?
Je m explique :
Scenarios:
Deux citoyens actionnaires d une même entreprise et qui gagnent un même montant de guzi par jour.
Le premier conclu un accord avec une entreprise qui lui verse 1.5 guzi pour un guza investit au détriment du deuxième actionnaire qui investit également 1 guzi mais avec un retour sur investissement plus faible. Cela va forcément créer une différence du montant de guzi reçu par jour et une inégalité voir de l injustice !
Ne serait il pas plus simple de retirer la possibilité de recevoir des guzis en échange de ses guzas si l on est pas un employé de l entreprise ? Afin d éviter toute speculation.
Bisous !
Je trouve après réflexion que le problème est plus large. Plus une entreprise malhonnête reçoit de guza plus elle grossit et donc plus les actionnaires vont être nombreux car ils vont se dire : grosse entreprise = bon placement
au détriment d une entreprise honnête qui aura donc plus de mal à se démarquer.
C'est en effet une bonne question.
Pour l'aspect "entreprise démarquée", en vérité cela dépasse un peu le fonctionnement même du Guzi. L'objectif du Guza est d'être organique, c'est à dire que chacun participe, dans une moindre mesure, à l'évolution d'entreprises de son choix. Cela n'empêche pas qu'une grosse entreprise devienne un bon placement, ce qui n'est pas un problème.
La force du Guza est qu'il faut convaincre beaucoup plus de personnes pour réunir une forte somme qu'avec le système actuel (où il faut trouver un ou deux investisseurs). Donc une entreprise "malhonnête" aura déjà plus de difficultés à émerger. Mais cela reste possible et c'est normal.
Pour ce qui est de l'aspect contractuel, il ne peut pas y avoir d'engagement sur le ratio "Guza mis à disposition / Guzis récupérés". Que se passe-t-il si l'entreprise ne fait pas les bénéfices escomptés dans l'engagement ? Elle ne pourra pas faire d'emprunt (car les entreprises ne peuvent en faire), et elle ne pourra pas inventer ces Guzis pour "rembourser" ses "actionnaires".
En revanche, techniquement il y a une possibilité. J'avais dans l'idée un contrat de positionnement des actionnaires. Je m'explique :
Les personnes A, B, C et D mettent à disposition d'une entreprises respectivement 4, 3, 2 et 1 Guzas par jour.
A, B, C et D s'engagent chacun sur une durée pendant laquelle ce versement durera, mettons ici 90 jours.
A partir de ce moment, l'entreprise a deux choix quant aux Guzis qu'elle reçoit (comme paiement des clients) :
Soit le Guzi va à un employé de l'entreprise (oui, le "salaire" existera toujours même s'il n'aura pas du tout le même sens qu'aujourd'hui).
Soit le Guzi va à l'un des "actionnaires".
Les Guzis remis aux actionnaires sont remis un par un dans un ordre défini : un chacun, en commençant par le plus grand investisseur, jusqu'à revenir à l'équilibre, puis en bonus de la même manière.
Par exemple, si l'entreprise reçoit 10 Guzis (quel hasard) et qu'elle décide de tout remettre aux actionnaires, ils seront distribués ainsi :
A
B
C
D => D est à l'équilibre (1)
A
B
C => C est à l'équilibre (2)
A
B => B est à l'équilibre (3)
A => A est à l'équilibre (4)
Et si l'entreprise gagnait encore 10 Guzis, et qu'elle décide à nouveau de tout remettre aux actionnaires, ils seraient distribués de la même manière.
Donc les bénéfices éventuels sont proportionnels à l'investissement.
Note : La distribution des bénéfices de l'entreprise sont au choix de cette entreprise et cette politique devra être publique sur son compte Guzi, au choix :
employés (paiement total) d'abord, actionnaires en bonus.
actionnaires d'abord, employés en bonus (j'y crois peu pour le recrutement).
les employés sont ajoutés, en premières positions, dans la liste de distribution décrite au-dessus.
Note 2 : De même, lors d'un contrat entre un employé et une entreprise, l'entreprise ne pourra pas promettre un salaire mensuel. Mais elle pourra promettre la "position" de l'employé dans la chaîne de paiement des Guzis.
Par exemple, pour une boîte de 3 employés (A,B,C), en mode tous égaux, cela donne : [A, B, C] => Quand l'entreprise reçoit 5 Guzis, ils reviennent à A, B, C, A et B (et C attendra le prochain Guzi)
Autre exemple, une boîte de 3 encore, mais un patron (A) et deux employés (B et C), cela pourrait donner : [A, A, B, C, A] => Quand l'entreprise reçoit 3 Guzis, A en reçoit 2 et B en reçoit 1. C attendra le prochain Guzi...
Merci de ta réponse ! L idée est top.
Mais pourquoi ne pas empêcher le retour sur investissement ? Je trouve que cela éviterai le côté malsain d un intérêt monétaire et permettrai aux gens de se positionner non pas en fonction de la politique de l entreprise sur l actionnariat, mais sur sa ligne de conduite (écologique, local ou autres.)
Je trouve et ce n est bien sur que mon avis que le don de guza devrait être utilisé uniquement pour développer l entreprise et pour valoriser ses employés.
Je suis d'accord avec toi sur le fait que les Guzas devraient être utilisés pour répondre aux besoins de l'entreprise et que les bénéfices devraient servir à payer les employés plutôt que des actionnaires. Je comprends d'autant plus que dans le système actuel, les actionnaires passent toujours en premier.
Mais il faut imaginer la chose dans le nouveau paradigme. Chaque employé travaille contre un salaire (cela ne change et ne changera pas, tout travail mérite salaire), mais il sait également qu'il peut quitter son emploi sans autre conséquence que de ne plus toucher son salaire. Mais ses Guzis quotidiens vont continuer d'arriver. C'est juste que pendant un moment, son revenu va rester constant et ne plus augmenter.
Là où je veux en venir, c'est qu'une entreprise qui a une politique qui met en valeur les actionnaires plutôt que les employés... Et bien elle n'aura plus d'employés !
Alors nous pourrions en effet interdire le retour sur investissement, mais j'y vois un cas problématique :
Imaginons une entreprise qui fait de la R&D. Elle a besoin d'investir énormément dans du matériel de pointe particulièrement couteux. Les Guzas de ses salariés ne suffiront pas. Il faut donc faire une sorte de campagne d'appel aux Guzas. S'il n'y a pas de retour sur investissement envisageable, qui y participera ? Les humains ne sont pas si altruistes, dans leur ensemble. Alors que si l'entreprise leur promet de rembourser ou même de faire un peu de profit, ils auront alors les finances.
Nous pourrions comparer ça aux campagnes de crowfunding actuelles : s'il n'y a pas de récompense à la clé (un jeu, un outil, etc), personne n'investit "juste pour aider l'entreprise".
En gros, je pense que ce que tu défends sera le principal cas d'usage, mais pour moi ce n'est pas une raison suffisante d'interdire d'autres comportements.